Afin d’assurer au plus vite la reprise des activités de nos associations,  j’ai rencontré ce matin Maryse JOISSAINS, Député-Maire d’Aix en Provence, Présidente de la Communauté du pays d’Aix.

Surprise de n’apprendre cet évènement qu’aujourd’hui, mais affectée par cet acte criminel, elle a immédiatement réagi en demandant aux Services de la Communauté du Pays d’Aix (Direction générale des Services)  de prendre contact avec la mairie de PEYROLLES pour évaluer la possibilité de proposer à la commune la mise à disposition « d’Algécos » le temps de la remise en état de la Salle Frédéric MISTRAL.

Ci-dessous le courrier envoyé à Maryse Joissains

Madame la Présidente,

Chère Maryse,

Dans la nuit du 24 au 25 septembre, la salle socioculturelle de Peyrolles que vous connaissez bien a fait l’objet d’un incendie criminel. Elle est ainsi très fortement endommagée et ce, pour vraisemblablement de nombreux mois.

Ce sinistre a, vous l’imaginez, des conséquences très importantes pour l’ensemble des associations de notre village. Toutes avaient notamment l’occasion d’utiliser cette infrastructure pour l’organisation de leurs manifestations, source incontournable de financement pour leurs activités.

Certaines qui l’utilisaient de façon  hebdomadaire sont encore plus pénalisées. L’arrêt même momentané de leur activité leurs fait risquer de perdre nombre de leurs adhérents.

La mairie de Peyrolles a annoncé lundi soir aux associations qu’elle était à la recherche de solutions. Dans cet esprit, conformément à notre entretien, et au titre de la solidarité intercommunale, je sollicite l’aide de la Communauté du Pays d’Aix.

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, Chère Maryse, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Frantz de la Burgade

Conseiller Municipal

Peyrolles-en-Provence

C’est avec beaucoup d’amertume et de tristesse que je vous informe que la salle socioculturelle de Peyrolles a été incendiée cette nuit.

Les dégâts au niveau de l’entrée du bâtiment semblent importants et il est à craindre que notre salle sera fermée pendant de longues semaines - ne serait ce que par la nécessite d’attendre la passage des experts en assurance, expertises, contre expertises,  consultation pur la remise en état, réalisation des travaux……. C’est une catastrophe pour nous tous.

- Tout d’abord pour ceux qui l’utilisent dans le cadre de leurs activités associatives ou qui aiment participer aux différentes manifestations qui y sont organisées. Cet incendie met un coup d’arrêt brutal à ces activités…

- Ensuite pour les bénévoles des associations y compris le comité des fêtes. Tous leurs efforts d’animation de notre village sont ainsi réduits à néant et ils doivent ressentir beaucoup de dépit. Cet incendie risque de mettre les associations dans de profondes difficultés, non seulement au niveau de leur fonctionnement mais aussi au niveau de leurs finances.

- Enfin pour la commune qui perd par la même, un outil très important de fonctionnement. Et parce que la situation ne pourra pas être laissée en l’état, il nous faudra reconstruire et donc investir financièrement alors que les finances de la commune sont au plus mal.

Devant cette situation, que faire ? Je dirai que l’urgence est de trouver des solutions alternatives pour préserver au maximum le fonctionnement des associations qui utilisaient la salle socioculturelle. Il va nous falloir faire preuve de cohésion et d’entre-aide. La commune doit réfléchir aux solutions possibles - pourquoi pas en participant à la location de locaux en attendant la remise en état de notre salle socioculturelle…la réflexion doit être engagée le plus rapidement possible…Pour les associations, le temps presse.

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En parallèle, il nous faudra nous interroger sur les raisons qui poussent certains à s’attaquer à ce type d’infrastructure. Le problème est difficile. Sans ce diagnostic, il ne sera pas possible de trouver de solutions pérennes.  Nous voilà alors plongés dans une problématique de niveau nationale. Faut-il renforcer l’intégration entre génération ? Faut-il renforcer la sévérité de la justice ? Faut-il renforcer la surveillance ? Faut-il développer la vidéo surveillance ? Dans le cas d’interventions de mineurs, faut-il rendre les parents responsables? Tout cela il faudra le mettre sur le table, mais encore une fois, au jour d’aujourd’hui, la priorité et l'urgence du moment me semble ailleurs…Aider les associations qui utilisaient la salle à continuer à fonctionner

Vous trouverez ci-joint les chiffres clés de la Commune de Peyrolles, comparés avec ceux des communes voisines (Jouques et Meyrargues). La dernière colonne donne la valeur moyenne des communes de même importance.

La couleur verte indique que le chiffre de Peyrolles est meilleur que la moyenne des communes de même importance

La couleur rouge indique que le chiffre de Peyrolles est moins bon que la moyenne des communes de même importance.

Source : Site internet du ministère des finance

 Chiffres donnés en Euros/habitant

Madame le Maire.

En ma qualité de conseiller municipal, je me dois d’attirer une nouvelle fois votre attention sur les problèmes de sécurité routière présents sur notre commune.

En cette période de rentrée scolaire, il me semble que ces derniers sont devenus intolérables et je vous demande de prendre immédiatement l’ensemble des mesures qui s’imposent. Il n’est en effet plus tolérable que sur 3 feux de circulation, un seul soit en mesure de fonctionner.

Le problème le plus important à mes yeux réside dans le non fonctionnement des feux tricolores à l’intersection de la route nationale et de la rue de Paneguise. Vous n’êtes pas sans savoir que cette intersection est très fréquentée notamment par nos collégiens. Son dysfonctionnement est devenu un problème de sécurité majeur.

Le deuxième problème se situe rue de Paneguise, qui, pour une énième année, se trouve toujours sans trottoirs malgré la cohabitation difficile des camions qui desservent l’usine d’ABC, des voitures et une nouvelles fois de nos collégiens, qui sont contraints eux, de marcher sur la chaussée même.

Troisième point de sécurité non traité et dangereux : l’intersection entre la rue Sainte-Anne et l’avenue Charles de Gaulle, où depuis la fin des travaux de rénovation de notre axe principal, il n’est plus possible de se croiser. Il n’est ainsi par rare qu’une voiture doive s’arrêter sur l’avenue principale pour laisser passer celles qui rejoignent le centre du village. La mise en sens unique de la rue Sainte-Anne doit être instaurée immédiatement.

Je ne passerai pas non plus sous silence la colère légitime des parents d’élèves qui n’ont pas été prévenus en temps et en heure pour l’inscription de leurs enfants à la cantine scolaire. Je vous demande de faire preuve de discernement et de reconnaître, que sur ce sujet, il y a eu défaillance d’information de la municipalité.

En espérant que vous aurez à cœur de résoudre très rapidement l’ensemble de ces problèmes cruciaux, je vous prie d’agréer Madame le Maire, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

F. de la BURGADE

Conseiller Municipal de Peyrolles-en-Provence

Après l'énoncé par Madame le Maire de la liste des procurations et de l'obtention du Quorum, j'ai proposé au conseil municipal du 28 avril dernier de modifier l'ordre du jour afin de faire voter une délibération.

L'objet de cette délibération était de limiter l'investissement financier de la commune pour la modification de ces conduites. (voir historique plus bas).

Il faut indiquer que Madame le Maire a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que cette délibération ne soit ni inscrite ni votée. Elle l'a donc été transformée en simple motion. Aucun élu de la majorité n'a soutenu lors de ce conseil la nécessité de voter effectivement cette délibération. Cela est très surprenant et caractéristique d'un manque de courage. En effet les élus de la majorité présents en commission des finances le 20 avril dernier s'étaient pourtant tous dits "favorables" à ce projet de décision.

La délibération a été transformée en motion, ce qui en atténue sa dimension. Tous les élus l'ont voté.

J'ai fait mon travail d'élu d'opposition qui consiste à faire des propositions, charge à la majorité en place de les suivre ou non...

Il appartient désormais aux élus de la majorité de faire le leur : s'assurer que cette motion sera effectivement suivie par le maire...

Affaire à suivre...

Historique :

- Un Promoteur présente un projet de construction de logements Chemin du Loubatas,

- Le terrain visé présente un emplacement réservé pour agrandissement futur du "Chemin du Loubatas"

- La présence de cet emplacement réservé réduit la surface du terrain et donc la surface constructible,

- L'emplacement réservé est levé - Le Promoteur devient propriétaire du terrain ainsi agrandi - Cela permet d'augmenter la surface à bâtir et donc la rentabilité financière de l'opération

- Au cours des travaux, il est découvert ...(une découverte aussi tardive reste suspecte à mes yeux)  la présence de canalisations sous les emplacements réservés,

- Le promoteur demande à la commune de prendre en charge le déplacement des conduites (opérations supérieure à 200 000 euros)

- Un projet de mise en place de vannes de sécurité (opération de l'ordre de 110 000 euros) présenté par la SEM permettrait d'éviter le détournement des conduites. Le Promoteur y serait opposé

- A mon initiative, le conseil vote une motion demandant la limitation des frais engagés par la commune à hauteur de 110 000 euros